Tout est parti d’une manifestation des jeunes acteurs politiques de cette province pour réclamer autrement le départ de Fifi Masuka à la tête de la province à l’avantage de Michel Kanyimbu sénateur de son état et rapporteur de la chambre haute de notre pays.
Ces jeunes l’ont fait via une vidéo qui circule à grande vitesse dans les réseaux sociaux.
Un mouvement qui a créé la panique et la peur dans les couloirs du gouvernorat du Lualaba.
Et pourtant, le concerné ne s’est jamais prononcé sur les ambitions d’occuper ce poste dans la province du Lualaba.
Cependant une brèche lui est démocratiquement parlant donné de se prononcer ouvertement sur ses ambitions si cela est vrai vu que selon la constitution, il n’est pas interdit à quiconque, peu importe son appartenance éthnique et sa religion, d’être candidat à un poste électif donné pourvu qu’il réponde aux critères légaux édictés et qu’il fasse preuve de compétences avérées.
C’est l’esprit de l’unité et de cohésion nationales qui s’oppose à des comportements tribaux et séparatistes.
Originaire du Lualaba, le milieu d’affaires de sa province d’origine et du Haut-Katanga, tout le monde connaît bien son parcours qui du reste est celui d’opérateur économique sans antécédents.
Il a oeuvré avec faste avant de s’envoler comme sénateur indépendant de la province du Haut-Katanga.
Jusque là, la guéguerre se poursuit entre les pro-Muyej et les pro-Masuka autour du trône lualabais alors que ces derniers cités sont à la tête de la province depuis l’époque des commissaires généraux, faisant ainsi de cette entité leur royaume.
Cependant Fifi Masuka restera dans l’histoire de cette province comme la première femme a assuré l’intérim de cette province en pleine impulsion mais qui l’a ramené trop bas par son manque de management clair et un leadership imposant dans le but de fédérer les lualabais.
Olivier King/nzadinews.net
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