Kalemie : nouvelle manifestation des étudiants réprimée à coup de gaz lacrymogènes

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La situation se corse à l’université de Kalemie. Une autre manifestation étudiante de grande ampleur a été réprimée de façon musclée par la police ce lundi 25 juillet.
La police a fait plusieurs tirs à balles réelles en l’air et a eu recours au gaz lacrymogène pour contrer les casseurs et pour dissuader les étudiants survoltés principalement contre la paralysie des activités à l’Unikal ; contre l’assassinat jeudi dernier de l’étudiant Charles Kasini par un patrouilleur (supposé).
Samedi 23 juillet, le personnel scientifique et académique de cet alma mater a annoncé partir en grève en guise de protestation contre l’ingérence présumée de l’exécutif provincial dans les affaires académiques.
Ces manifestants tiennent pour responsable la gouverneure province Julie Ngungwa Mwayuma.

«Le président Félix-Antoine Tshisekedi a commis une grave erreur de placer Julie Ngungwa à ce poste » clame un des étudiants..
Pour sa part le délégué général des étudiants Dedju Leonard déclare que tout ce qu’ils veulent c’est étudier normalement.
«Les cours ont cessé d’être dispensés à cause des guéguerres politiques, sommes-nous politiciens ? » demande-t-il, sous la houlette du ministre provincial de l’intérieur qui est descendu sur le lieu pour voir de visu la situation et essayer de calmer l’hémorragie.
Difficile à ce stade d’avancer un quelconque bilan exact de ce mouvement de protestation.
Mais il faut dire que certains blessés sont à comptabiliser dans le rang des protestataires, dont un dans une situation d’urgence absolue.
Depuis un temps, il s’observe une traction nourrie à la tête de cette institution.
Deux camps qui se regarde en chien de faïence s’est dégagés. D’un côté, celui soutenant l’actuel comité de gestion sous l’égide du professeur Victor Kalunga Tchikala, puis de l’autre côté le camp des professeurs Désiré Kisonga Kasyulwe et Justin Lwamba Muganza. Ces deux dernier ont été éjectés des postes du secrétaire académique et administratif sur fond d’un arrêté du ministre de tutelle Muhindo Nzangi Butondo. Mais des soupçons continuent à peser lourdement sur cette éjection. Victor Kalunga Tchikala est indexé continuellement par ses prédateurs d’avoir manigancé la révocation de ses collègues.

Rédaction

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