Kalemie/Montée du lac Tanganyika : Les responsables des écoles en danger avoisinant le La lancent un S.O.S à l’État.

Spread the love

Les eaux dévastatrices du lac Tanganyika menacent environ trois écoles qui se trouvent en promiscuité et dont le risque de disparition se révèle être imminent.

“Si l’État s’évertue à jouer la carte du laxisme, ces écoles seront effacées de la carte” a dit un informateur anonyme.

D’ores et déjà, plusieurs salles de classe et des toilettes ont été emportées suite à la crue exceptionnelle du lac.

L’Institut Neema, l’Athénée du lac et l’Institut Lukenta sont en péril et le centre numérique de l’EPST où se trouve du matériel informatique l’est tout autant.

Pourtant, la tentative de sauvetage de ce centre numérique par les contributions des parents d’élèves n’a pas permis d’enrayer la menace.

Environ 1000 FC, c’était la contribution annuelle de chaque parent d’élèves du secondaire à Kalemie pour lutter contre la montée des eaux.

On apprendra aussi que les parents auraient suspendu leur participation à cette cause sous prétexte d’une interdiction formelle hiérarchique.

Plus de 15 camions de moellons ont été versés pour contenir l’avancée du lac, mais sans donner du résultat.

Ce qui ouvre la porte à deux hypothèses formulées par Rémy Nkulu, préfet de l’Institut Neema, école publique, 20 ans d’existence, et qui se trouve aujourd’hui à environ 1 m 50 du lac (pourtant elle n’était qu’à 200 mètres avant).

Selon lui, soit l’argent de cotisation a été mal géré , soit la technique d’enrochement utilisée pour stopper l’avancée des eaux a été défaillante.

“L’Athénée du lac c’est la plus vielle école publique ayant existé depuis 1955. Sa disparition suscitera de la déprime dans la société et beaucoup de controverse dans l’arène politique”, a dit à Nzadinews.net un analyste.

“Elle est l’école expérimentale de toutes les réformes éducatives”, ajoute-il.

Les responsables d’écoles, qui ne sont pas loin d’une crise de nerfs, souhaitent voir l’implication de l’État pour sauver la situation.

“Bientôt, c’est le retour en classe et la fusion d’élèves va être l’option envisageable, vue la perte des salles”, a dit un préfet sous couvert d’anonymat se confiant à Nzadinews.net.

Ildephonse Wilondja/Nzadinews.net

Visits: 176

You May Also Like

More From Author

+ There are no comments

Add yours