Des plaintes se multiplient constamment au sujet de l’Etat piteux du réseau routier de Manono.
Les organisations de la société civile, les automobilistes et autres usagers de la route, pointent la vétusté des axes de circulation de ce territoire.
Pour eux, la route principale de Manono est un défit urgent à relever.
Le ravitaillement du territoire en vivres et non vivres est devenu un véritable casse-tête. La population traverse une situation économico-financière grave, à en croire l’abbé Moise Kiluba, [coordonnateur de la société civile force vive de Manono].
Des récoltes pourrissent dans dans les villages par manque d’évacuation, puis la pénurie des produits de première nécessité se fait sentir dans la cité.
Et La communauté se voit contrainte de s’adapter à cette mauvaise réalité économique.
A cela, s’ajoute le nombre de personnes qui meurent accidentellement sur les routes chaque année.
Autant rappeler que le 31 octobre dernier, 22 personnes ont péri dans un accident de circulation entre Manono et Lubumbashi. 21 personnes s’en sont sorties avec des blessures, dont certaines plus graves.
Cet accident s’était produit à 600 km de la ville cuprifère de Lubumbashi.
Non seulement le mauvais chargement était à la base, mais également la chaussée qui est dans un état de délabrement avancé.
En outre, entre Manono centre et le village Kyolo il y a 100km. Un véhicule peut rouler péniblement ces 100 km pendant 5 jours.
Les fonds pour les travaux de réfection de cette route doivent provenir d’une entreprise chinoise.
Pour l’heure, rien n’est entrepris, confie un observateur.
À Manono comme à Nyunzu, le réseau routier ne cesse de se degrader.
Pour effectuer L’artère Nyunzu-Nyemba, distant d’environ 55 km, un motard fait 9h de route. Route truffée de nids de poule, de cours d’eau, et de boues très épaisses.
Les 5 chantiers restent une histoire mal vécue dans ce coin…
Ildephonse WILONDJA/ nzadinews.net
Views: 158
+ There are no comments
Add yours