Le phénomène filles-mères ne date pas d’aujourd’hui dans notre société. Il a pris de l’ampleur avec la crise sociale qui frappe la province de l’Équateur.
Pour la plupart de jeunes filles l’échange sexe en nature ou en espèce constitue l’unique moyen pour survivre à ladite crise.
Ce phénomène a pris une ampleur inquiétante ces derniers temps, car révèlent les enquêtes un ménage à Mbandaka sur 4 en est affecté.
D’après André Mokota, un éducateur, qui s’est exprimé devant la presse locale, la jeunesse équatorienne vit dans une sous-information quant aux méfaits d’une sexualité non responsable dans la vie sociale d’un individu.
Ce phénomène suscite l’inquiétude chez les parents a-t-il dit voyant la diminution de la probabilité de mariage vers lequel convergent tous leurs sacrifices et actions éducatrices.
Celui-ci a enfin prodigué quelques conseils pouvant aider ces filles à gagner leurs vies, les encourageant de poursuivre leurs études avant d’inviter les ONG de mettre en œuvre les projets pour leur réinsertion sociale.
Chançard Lofalo à Mbandaka/nzadinews.net
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