Dossier : Thambwe MWAMBA, un vrai récidiviste non inquiété jusqu’alors.

La scène de Thambwe Mwamba sur la place publique le 30 avril dernier n’a pas été la première bourde de sa carrière politique.

De la megestion des tracteurs destinés au Maniema en 1977 lors du septennat de l’agriculture du Maréchal à la dénigration de la sénatrice Goya Kitenge just’après la recherche de l’organisation du congrès non statutaire, Alexis Thambwe Mwamba s’est plusieurs fois négativement distingué tout au long de son triste parcours politique.

La deuxième bourde après sa mésaventure en sa qualité d’administrateur délégué et vice-président du conseil d’administration de la Société minière et industrielle du Kivu (SOMINKI) est d’abord sa traîtrise au sein de l’Union des Démocrates Indépendants de Kengo à l’avènement du multipartisme.
Parti en exil en Belgique en 1997, le fils du Maniema réapparaît en 1998 dans la rébellion du RCD.
Il ne se gêne pas de déclarer à la population de Kindu que “Si vous n’acceptez pas le Rassemblement Congolais pour la Démocratie et les rwandais, nous allons raser la ville de Kindu et en faire un champ de café.”

Lors de son premier passage au ministère de la justice, ATM ne se gêne pas de dire tout haut que “Les magistrats congolais n’ont en tête que les 3V : villa,voiture et veste.”
Une déclaration frustrante à leur égard.

Monsieur ne se limite pas par là. Lors d’une altercation avec un professionnel de média lors de son 2ème passage au ministère de la justice, sur un ton arrogant, il lâche avec légère que “les journalistes congolais sont des minables et des mendiants .”
Un comportement qui ne dit pas son nom.

Récidive contre un politique de renom du pays qu’il dénigre.
“Moïse Katumbii est un primairien, un voyou, un brigand et un illettré” dit-il sans gêne.

Vital Kamerhe n’a pas été épargné des attaques de l’honorable président du Sénat.

“Vital Kamerhe a le même statut que mon garçon de chambre, boy ou domestique” lâche le récidiviste.

A quelques jours de son 77ème anniversaire, le 6 mai, Alexis Thambwe Mwamba n’a pas fini de dire au revoir à sa jeunesse.

Edo Mulonyi/nzadinews.net

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