Décès Kyungu wa Kumwanza : Que retenir du parcours du Patriarche ? Une analyse de l’évangéliste Maxime Kabila

C’est un exercice très éprouvant d’essayer de résumer le parcours d’une vie aussi riche que celle du patriarche qui vient de nous quitter.
Un politicien né pour l’être. Kyungu n’a jamais disparu de la scène politique comme ça été le cas avec plusieurs qui ont choisi la vie politique.

On n’a jamais arrêté de parler de lui quel qu’ait été le Président en exercice ou le gouvernement en place. Et cela grâce à son combat politique sans mystère : il soutenait publiquement qui il voulait et s’attaquait à quiconque ne lui était pas favorable et n’hésitait pas de changer publiquement de casquette lorsqu’il le fallait. Des politiciens de sa carrure sont extrêmement rares à trouver.
Il n’y en a généralement qu’un dans une génération. Et pour cette dernière c’est le Katanga qui perd un des ses dignes fils pour lequel la vie politique doit beaucoup.
La mort de Kyungu va laisser un vide non seulement pour le Katanga mais pour toute la RDC en général.
Kyungu avait certes des défauts, mais encore beaucoup plus de qualités dont nous devons continuellement nous inspirer.
Le courage, un franc parler légendaire, une bravoure dont il était le seul à avoir le secret, une force de rebondissement lorsqu’on pouvait le croire achevé. Il a par ailleurs conduit un parti bien vivant et bien structuré de la tête à la base grâce à la rigueur et la discipline.
Plusieurs partis devraient s’inspirer du sien en termes de vie et de continuité, quoiqu’il y ait tout autant de choses décriées, prouvant que toute œuvre humaine est sujette à des défauts.

Même sans le vouloir, on ne cessera jamais de constater le vide que laisse ce baobab et, comme on le dit justement : on ne reconnaît la longueur d’un arbre que lorsqu’il tombe.

Repos éternel Baba KYUNGU WA KU MWANZA.

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