CENI : Pourquoi le blocage de la désignation des nouveaux animateurs?

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Le processus de désignation de l’équipe dirigeante de la CENI en RDC se retrouve dans un cul-de-sac.

En effet, les représentants des huit confessions religieuses, répertoriées dans le pays, se sont séparés sans qu’aucun consensus n’ait été trouvé autour du nouveau président de la CENI.

Le candidat proposé par une partie des représentants, du nom de Denis Kadima, est accusé par le bloc formé par les catholiques et les protestants, d’être trop “pro-Tshisekedi”.

Ce blocage a vite fait d’inquiéter la société civile, qui met la pression sur l’Assemblée nationale pour taper du poing sur la table, afin de sonner la fin de la récréation.

En attendant la décrispation de la situation, Corneille Nangaa Yebeluo continue de profiter allègrement des délices de sa position, trois ans après la fin officielle de son mandat qui devrait prendre fin en juin 2019, face à cet état de chose, une frange de la population de la RDC se pose la question de savoir si ce blocage n’empêchera pas la tenue du scrutin de 2023.

La question des animateurs de la CENI, inscrite au calendrier de la session parlementaire de septembre

Présidée par le député National André Mbata cadre de l’UDPS, la commission paritaire opposition-majorité de l’Assemblée Nationale a validée le PV déposé par les 6 confessions religieuses en rapport avec la désignation de Denis Kadima et Roger Bimwala respectivement candidat président et membre de la plénière de la Commission électorale indépendante le samedi 28 août dernier

Cette commission a été mise en place pour examiner la question liée aux procès verbaux des composantes impliquées dans le processus de désignation des membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Elle va bientôt présenter son rapport à la grande plénière pendant la session parlementaire de septembre.

De son côté, le chef spirituel de l’église Kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani ne cesse de réitérer son soutien à Denis Kadima, son candidat à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Pendant ce temps Nangaa, a entrepris de planifier les activités techniques en perspectives des prochains scrutins électoraux, prévus en fin d’année 2023.

Une réunion importante avait été tenue le vendredi 17 septembre 2021 dernier avec les différentes directions du secrétariat exécutif national sur la “planification des activités techniques” à 26 mois de la tenue prochaine des élections en RDC.

De son côté, la société civile fait pression sur les confessions religieuses les violons peinent à s’accorder au sujet de la personnalité devant prendre la tête de la Centrale électorale.

Les Chefs religieux s’entredechirent et certains leaders politiques, notamment Fayulu et Muzito, appellent à la dépolitisation de cette institution d’appui à la démocratie.

L’Assemblée nationale a encore accordé un délai “ultime” de 72 heures aux confessions religieuses de la République Démocratique du Congo afin de trouver le nom du président de la CENI.

Ce délai donné par la chambre basse expire ce lundi 04 octobre à minuit, mais les divergences demeurent entre les 6 confessions religieuses et les deux autres (Catholique et Protestant ) sur la désignation du prochain remplaçant de Corneille Nangaa pour l’organisation des élections en 2023.

Les confessions religieuses ont été reçues par l’ambassadeur américain en RDC Mike Hammer qui leur a donné la position des USA sur la tenue des élections en 2023.

Ce qui est encourageant aujourd’hui est du moins l’inscription de cette question à la session parlementaire de septembre qui prévoit dans son calendrier des activités de procéder à l’entérinement des membres de la nouvelle équipe dirigeante de la CENI.

Cet espoir pousse à croire que la session parlementaire ne va pas clôturer ses activités sans que la composition de cette équipe ne soit révélée au public.

Daniel Kambowa/nzadinews.net

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