Bahati à Matata : “Vous êtes responsable de vos actes, il faut en répondre”

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Lors de la plénière tenue ce jeudi 9 décembre 2021 au Sénat, une motion d’information d’Augustin Matata Ponyo a mis Modeste Bahati Lukwebo, hors de ses états en accusant de monteur de faux dossiers avec la justice pour le maintenir en état d’otage judiciaire.

“Cher collègue, cherchez à vous défendre, parce que vous dites que vous êtes innocent. On est jamais allé au fond de votre dossier. Jusque-là, on est dans les procédures. Si vous voulez être lavé, allez au fond du dossier. Vous prouvez votre innocence et comme ça vous nous laissez tranquille”, a craché Bahati du haut du perchoir de la Chambre haute du parlement, démontrant que sur plan politique, il n’a rien à gagner en faisant condamner Matata.

“Vous dites que c’est politique. Moi, personnellement, je vais vous en vouloir pour quelles raisons politiquement ? Vous connaissez ma situation, ma position, mon poids politique. Vous êtes seul mais moi j’ai combien d’élus derrière moi ? J’ai 70 députés provinciaux, 41 députés nationaux. J’ai des sénateurs, des gouverneurs, des présidents des assemblées. Je vais vous en vouloir pour quelles raisons?”, a encore craché Bahati, avant de tempêter :
“Le Sénat n’est pas une juridiction. Si vous voulez vous défendre, allez le faire devant la justice. Vous dites que vous avez toutes les preuves et qu’on vous a dit que vous n’avez rien à vous reprocher. Quand on vous a dit ça, nous, nous n’étions pas là”

Puis : “Je vous ai demandé de nous apporter le document de non-lieu, dans le dossier des biens zairianisés, automatiquement vous récupérez vos immunités. Est-ce qu’il faut être juriste pour comprendre cela?… Je préfère que vous nous ameniez votre document de non-lieu et on en termine”.

Matata Ponyo qui accuse “le Bureau du Sénat de complice, de monteur des faux dossiers avec la justice et de tous les péchés qu’on peut imaginer”.

Pour Modeste Bahati Lukwebo, ces accusations de Matata constituent des “imputations dommageables”, car le Conseil d’État, saisi par l’homme à la cravate rouge, a démontré que “nous avons agi conformément à la Constitution, aux Lois du pays et à notre règlement intérieur”.

Daniel Kambowa/nzadinews.net

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