UDPS : 37 ans de lutte pour l’instauration de la démocratie, le parti lui-même n’arrive pas à la mettre en pratique en son sein.

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Étant longtemps resté dans l’opposition républicaine et luttant dans le cadre de donner une leçon de la démocratie une fois au pouvoir, le parti cher au docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba trébuche et risque d’être confondu aujourd’hui à tout opportuniste qui parle des choses qu’il ne réalisera jamais.
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) était ce parti politique du vivant du sphinx de Limete, une véritable machine politique qui faisait peur à tout le monde.

Pour accéder au pouvoir, certains s’étaient transformés en des groupes rebelles, tuant, violant ses propres compatriotes et pillant même les ressources du pays. Restant égal à lui-même, Étienne Tshisekedi prêche toujours la non-violence et croit fermement que son parti vaincra. Mais c’était quoi, la force d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba ?
D’aucuns l’ignorent, mais sa force se trouvait dans le peuple car ayant constitué un parti politique purement républicain où toutes les tribus se retrouvaient. L’homme du peuple d’abord avait réellement une vision, seule de mettre tous les congolais ensemble et c’est vrai l’UDPS a vaincu mais l’artisan principal de cette victoire n’est plus.

Du temps de Tshisekedi père, l’UDPS était réellement un parti politique, chose qui risque de disparaître à une année seulement de la prise du pouvoir.

Voici la vraie composition de la charpente du pouvoir de l’UDPS :

1- Au dessus de la mêlée se trouve le Président de la République, Chef de l’Etat; Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ( kasaïen) ;

2- Jean- Marc Kabund, président ad intérim du parti et 1er Vice-président déchu de l’assemblée nationale, poste qu’il occupait en tant que Katangais alors qu’il est réellement Kasaïen ;

3- Augustin Kabuya secrétaire général du parti (Kasaïen).

Et comme si cela ne suffisait pas tous les grands postes même au sein du gouvernement reviennent aux Kasaïens.
C’est notamment au sein du gouvernement :

  1. Le Vice-Premier Ministre, Intérieur et sécurité, Gilbert Kankonde ( Kasaïen);
  2. Ministre d’État en charge des affaires étrangères, Marie NTUMBA Nzeza.

Pire encore même le président du groupe parlementaire UDPS à la chambre basse, l’honorable Léon Mubikayi est aussi à mettre dans le même sac.
La liste est vraiment longue. La question est de savoir que font d’autres tribus et ceux qui se sont donnés, sacrifiés pour asseoir le pouvoir qu’a l’UDPS dans d’autres provinces et principalement dans le grand Katanga ?

Nous pensons que le vote au Congo est d’abord tribal et sur ce point personne ne dira pas avoir conquis les kasaïens de voter pour le Président de la République. Ils ont voté par conscience mais ceux qui ont travaillé dans d’autres provinces sont aussi à encourager.

La pensée n’est celle de dire que nous sommes contre les Kasaïens, mais d’attirer l’attention de l’UDPS que le Katanga mis dans les oubliettes a beaucouo donné.
Moïse Katumbi arrive en 2023, quel est le Katangais que l’UDPS a responsabilisé aujourd’hui dans la gestion de la chose publique pour faire face à sa candidature auprès de Katangais ?

Il est encore temps pour mieux faire. Le poste du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale revient au Katanga et Jean-Marc Kabund l’occupait en tant que tel.
Rien ne sert de changer les choses pour servir certains ventres.
L’honorable Jean- Marc Kabund a été nommé par Étienne Tshisekedi, secrétaire général de l’UDPS comme Katangais car ce poste depuis la création de l’UDPS a toujours été de Swahili et ce fut un étonnement pour plusieurs d’apprendre que JMKK était Kasaïen.
L’opinion regarde l’UDPS et l’histoire le jugera.

Le poste du 1er vice-président de l’assemblée nationale doit revenir au Katanga et c’est ça la démocratie pour laquelle l’UDPS s’est battue.

Dada Kabila/nzadinews.net

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