L’arbitrage de l’exécutif provincial reste l’option la plus envisageable dans le cadre des différends frontaliers qui divise Nyunzu et Kalemie, aussi Kongolo et Nyunzu.
Nyunzu et Kalemie se disputent l’appartenance d’une terre entre le village minier Kisengo et Sango Muntosha. Selon les informations recueillies, la partie à la base de la discorde est une réserve des métaux précieux.
Pendant ce temps, le territoire de Nyunzu a un autre litige frontalier avec la cité de Kongolo entre le village Maundu et Kahinda. Ce différend existe depuis maintenant 3 ans. Ce qui risque d’abimer les liens séculaires, d’amitié et de fraternité qui unissent les deux communautés, redoute un commentateur.
Pour le député national Emmanuel Mukundi élu national de Nyunzu, la médiation du gouvernement est indispensable.
“Nous demandons à ce que l’autorité puisse prendre des dispositions une seule fois pour toute qu’on n’attende pas le nombre des morts”, déclare Emmanuel Mukundi.
Selon l’informateur, c’est censé qu’il existe des données cartographiques pour ces frontières héritées de la période coloniale au ministère provincial de l’intérieur.
Certes, il s’agit de prendre le taureau par les cornes pour éviter le rétropédalage de la situation.
Selon les observateurs, ce litige risque d’allumer encore la mèche dans une province qui porte encore le stigmate du conflit ethnotribal.
La province du Tanganyika a connu une situation sécuritaire très délétère ayant conduit à des pertes incalculables par le passé.
Ildephonse Wilondja/nzadinews.net
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