En République Démocratique du Congo (RDC), l’Union Sacrée de la Nation (USN) est une coalition politique qui rassemble des forces de l’opposition et de la majorité. Née à la suite de la rupture entre le président Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, elle vise à garantir la stabilité du pays en transcendant les clivages partisans.
Malgré la fin de l’ère Kabila, les anciens du Front commun pour le Congo (FCC) ont réussi à conserver une influence significative dans la politique congolaise.
Cet article se penche sur les stratégies employées par ces acteurs pour maintenir leur pouvoir au sein de la nouvelle configuration politique.
La recomposition politique et le maintien des alliances
Après la rupture avec Joseph Kabila, les anciens du FCC ont cherché à se repositionner sur l’échiquier politique en rejoignant l’USN. En formant des alliances avec d’autres partis et en soutenant des candidats aux élections, ils ont réussi à conserver une présence significative dans les institutions du pays. Cette stratégie leur a permis de continuer à peser sur les décisions politiques et de protéger leurs intérêts.
La mise en avant de figures consensuelles
Afin de maintenir leur influence, les anciens du FCC ont également veillé à présenter des figures politiques consensuelles, capables de rallier différents courants de l’USN. Cette stratégie a notamment été illustrée par la désignation des personnalités issues du FCC, à des postes clés de l’administration, comme la présidence de l’Assemblée nationale et du Sénat. En occupant ces positions stratégiques, les anciens du FCC ont pu continuer à jouer un rôle déterminant dans l’orientation des politiques publiques.
L’exploitation des divisions internes de l’USN
Les anciens du FCC ont également tiré parti des divisions au sein de l’Union Sacrée pour consolider leur influence. En jouant sur les rivalités entre les différentes factions, ils ont pu créer des situations de blocage et affaiblir le pouvoir du président Tshisekedi. Cette stratégie a contribué à renforcer la perception d’un FCC incontournable, indispensable à la bonne gouvernance du pays.
La préservation des réseaux économiques et clientélistes
Enfin, les anciens du FCC ont œuvré à préserver leurs réseaux économiques et clientélistes, qui constituent une base importante de leur pouvoir. En maintenant leur mainmise sur certaines entreprises publiques et en distribuant des faveurs à leurs alliés, ils ont réussi à conserver une influence non négligeable sur la vie politique et économique du pays.
Les anciens du FCC ont démontré leur capacité d’adaptation en parvenant à conserver une influence significative dans la nouvelle configuration politique congolaise.
nzadinews.net rédaction
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