Lubumbashi : le monnayage de l’entrée dans les centres d’enrôlement décrié

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Lancée depuis le 25 janvier, l’opération d’enrôlement dans la province du Haut-Katanga rencontre quelques difficultés dans le chef des enrôlés.

Il s’agit des lamentations sur les réalités amères observées dans différents centres d’enrôlement. Selon certains témoignages reçus après une tournée effectuée par la rédaction de Nzadinews.net, les éléments de la police commis aux barrières conditionnent l’entrée à de l’argent.

« Les policiers qui sont ici demandent de l’argent pour que vous passiez sans problème. Sans argent c’est difficile de passer la barrière » se plaint un homme trouvé prêt d’un centre d’enrôlement situé à Kiwele.

Selon ces plaignants, il y a mésentente entre les agents de la CENI et la police dans certains centres où il y a plus la présence de la police.
Par contre d’autres affirment que les agents de la CENI privilégient d’abord leurs connaissances et font entrer les gens par influence.

« Ça fait 3 jours que je viens ici mais malheureusement je n’entre pas. Car les gens de la CENI sont des grands désordonnés, ils font entrer d’abord leurs connaissances. Nous voulons quand même de l’ordre. » a dit un jeune homme trouvé dans un centre au quartier golf.

La réalité est vraiment palpable dans d’autres centres d’enrolement ou ce n’est que les connaissance qui comptent.

« Nous sommes venus en premier ici depuis le matin. Nous sommes alignés mais ceux qui viennent après nous, entrent sans problème avec la complicité des gens du bureau. C’est vraiment regrettable. » explique une maman étalée sur une banquette disant être fatiguée.

Le refrain de cette chanson demeure et reste la lenteur des opérations, lenteur collée par plusieurs à l’expérimentation des agents à l’oeuvre.

OSK/Nzadinews.net

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