Les travaux de l’élaboration du plan de développement local de 4 entités rurales de l’Équateur et d’un plan de développement spécifique des populations autochtones pigmées a été lancé à Mbandaka.
C’était en présence des acteurs étatiques, des organisations des populations autochtones ( PA) et celles de la société civile dans le cadre du programme intégré pour la réduction des émissions dues à la déforestation et de la dégradation des forêts PIREED/Équateur.
Prenant la parole pour la circonstance, Joseph Bokila Ekofo, chef de division provincial de développement rural, a salué les efforts déployés par PIREED afin de contribuer à la gestion durable des ressources forestières tout en y assurant un développement résilient dont sa mise en œuvre est déjà dans les secteurs de Bokatola, des ekonda, du lac Tomba et des Elanga qui disposent leurs plans locaux de développement en révélant que ça nécessite une réactualisation en vue d’intégrer les dimensions novatrices liées à REED+ à la préservation des tourbières et à l’aménagement du Territoire étant donné que la situation sociale des pigmées en appelle à une planification spécifique pour leur relèvement communautaire.
Saluant l’initiative de la FAO porteuse du PIREED Équateur qui accompagne les populations autochtones pigmées dans le processus d’élaboration des plans locaux de développement , il en a invité tous les acteurs à l’appropriation de ce processus pour l’inclusion sociale de cette catégorie sociale longtemps marginalisée.
Un motif de joie pour Bernard Bongambo président de la société civile Équateur qui a indiqué que c’est pour la première fois dans l’histoire qu’un programme spécifique soit conçu pour les populations autochtones où elles-mêmes seront impliquées en donnant leurs propositions et les solutions pour accompagner la mise en œuvre de ce processus ce qui va produire des nombreux projets en leur faveur.
Chançard Lofalo à Mbandaka/nzadinews.net
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