Le coordonnateur national du Front Commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, a mis en garde toutes les personnes qui « veulent retarder la tenue des prochaines élections » en République Démocratique du Congo.
La mise en garde de l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila Kabange, qui s’est confié à Jeune Afrique, fait suite aux prises de positions et manifestations observées depuis quelques jours contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) par l’assemblée nationale pour le compte des confessions religieuses.
« D’une manière générale, le FCC a toujours dit qu’il fallait réformer ce pays, et cela nous a même été reproché ! En ce qui nous concerne, nous ne ferons jamais obstruction au débat démocratique et je voudrais ici mettre en garde ceux qui manœuvrent avec l’objectif non avoué de retarder les scrutins de 2023. Préparer des élections, cela demande du temps. Il faut mettre en place la CENI, enrôler les électeurs, planifier les opérations préélectorales et électorales, etc. Nous sommes déjà mi-2020 et certains essaient de jouer la montre. Peut-être même essaient-ils de jouer les prolongations. Il ne faut pas nous laisser distraire », a prévenu Néhémie Mwilanya.
Par ailleurs, le coordonnateur national du FCC, plateforme de gouvernement dont l’autorité morale l’ancien président Joseph Kabila, a appelé les institutions du pays à organiser leurs agendas de manière à respecter le calendrier des élections à venir.
« Nous avons des acquis, la régularité du processus électoral, l’alternance, que nous ne devons pas perdre. Les institutions doivent organiser leur agenda de manière à ce que le calendrier soit respecté. Et la question qu’il faut se poser, c’est à qui profiterait un report ? », S’est interrogé le député national Néhémie Mwilanya élu de Fizi au Sud-Kivu.
Pour rappel, Néhémie Mwilanya a précisé jeudi 9 juillet 2020 à la presse à Kinshasa, que le Front Commun pour le Congo n’a jamais été impliqué ni de près ni de loi dans le processus ayant conduit à la désignation de Ronsard Malonda comme président de la CENI.
Cependant, son partenaire de la coalition FCC-CACH, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) l’accuse d’être derrière la désignation de Ronsard Malonda. Pour le parti présidentiel, cet entérinement doit tout simplement être annulé.
nzadinews.net
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