Le corps du colonel Yaoundé Kyembe Melchior a été retrouvé mardi 28 décembre 2021 décapité par les éléments du groupe armé du déserteur Makanika et ses alliés originaires des pays étrangers.
Le colonel Yaoundé Kyembe Melchior a été tué après une attaque meurtrière de la coalition Makanika-Twigwaneho-Android et leurs alliés étrangers, contre les positions des FARDC dans les villages de Chakira, Kamombo et Nyamara, en territoire de FIZI, province du Sud-Kivu, tôt le matin de lundi 27 décembre.
Celui-ci conduisait la troupe de la 122ème bataillon de commandement dans les opérations de traque des hors-la-loi dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga, dans le souci de rétablir la paix dans cette partie de la province du Sud-Kivu, renseigne des sources militaires.
« Le colonel Yaoundé est tué pendant qu’il était en pleine recherche de la paix dans les hauts et moyens plateau d’Uvira, Fizi et Mwenga ; des endroits très secoués par des guerres entre les groupes armés de différentes communautés. » regrette notre source.
Après ces attaques meurtrières, les FARDC ont à leur tour lancé la contre-attaque, l’après-midi de mardi, et réussi à chasser ces bandits de la localité de Kamombo. Information livrée et confirmée par le porte-parole de l’armée en secteur opérationnel Sokola 2 sud Sud-Kivu, Major Dieudonné Kasereka.
Selon notre source, en plus des 16 personnes tuées dans l’attaque de ces rebelles dans ces deux localités, dans l’opération de les reconquérir, deux autres rebelles ont été neutralisés et 3 armes AK 47 récupérées par les Forces armées nationales.
Le commandement du Secteur Opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu condamne les tueries ignobles et à grande échelle, orchestrées par les groupes armés MAKANIKA, TWIGWANEHO et Android et leurs alliés étrangers, dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga, sous prétexte de protéger leurs communautés.
Les deux derniers mois de l’année 2021, plusieurs autres attaques des MAKANIKA et ses alliés étrangers ont été signalées, contre les positions des FARDC dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga.
L’armée dit prendre à témoin les communautés Nationale et internationale, et rappelle que les tueries dans les territoires de Mwenga et Fizi n’ont rien à avoir avec les conflits communautaires, mais qu’il s’agit d’une rébellion pure et simple.
Pascal BAHUNDE/nzadinews.net
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