Dans un arrêt rendu public ce mardi 08 février 2022, la cour constitutionnelle s’est prononcé dans le litige qui opposait Théo Ngwabidje Kasi et l’assemblée provinciale du Sud-Kivu concernant la déchéance de son gouvernement provincial en jugeant cette motion de censure d’inconstitutionnelle.
Ainsi, l’homme fort et locataire de Nyamoma s’apprête à regagner la province du Sud-Kivu après plus de deux mois passés dans la capitale congolaise où il était invité par le vice-premier ministre, et ministre de l’intérieur Daniel Aselo pour une consultation, un séjour qui devrait durer dix jours à en croire son ordre de mission.
Dans sa première réaction après cet arrêt de la cour constitutionnelle, Théo Ngwabidje précise:
« Dieu est Juste et la justice élève une Nation. Merci à la Cour Constititionnelle pour l’arrêt d’incostitutionnalité de la motion de censure contre mon Gouvernement qui consolide l’état de droit prôné par Son Excellence Monsieur le Président de la République. Oeuvrons tous dans l’unité, le dialogue et la cohésion pour la paix et le développement du Sud-Kivu ».
Pourtant le week-end dernier, l’homme a été vomi par le directoire politique de l’alliance des forces démocratiques
du Congo, et alliés, l’AFDC-A, parti politique cher au président du sénat Modeste Bahati Lukwebo, et dont il est
membre. Le parti lui a désavoué et l’a appelé à la démission, arguant que ce poste revient d’office à l’AFDC-A.
Plusieurs questions restent en cours, réhabilité (Théo Ngwabidje) par la cour constitutionnelle, mais reste à savoir comment va-t-il gérer une province tout en étant en désaccord avec l’assemblée provinciale qui l’avait élu en 2019 et déchu fin 2021, désavoué par sa famille politique l’AFDC-A, et sévèrement critiqué par la société civile qui réclamait aussi son départ.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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