Jeannine Mabunda sollicite un complément de rémunération de 2000 $ sur le salaire de chaque député national.
La nouvelle a été accueillie comme une bombe par la population.
Les réactions sont autant proportionnelles à cette bourde lorsqu’on sait que la RDC passe des moments extrêmement difficiles.
« Nous sommes consternés par la réaction de nos élus. Depuis leurs installations, ils n’ont encore rien fait mais ils veulent s’enrichir. » lâche sèchement Dodo Kasongo, habitant de Ngaba à Kinshasa.
Son point de vue n’est pas loin de celui de Mamba Anto de Lingwala.
« Ils étaient prévenus qu’ils sont élus pour travailler d’abord. L’amélioration de leur social doit être parallèle à celle de la population dit-il.
Louis Kitanga, cadre de Lamuka, pense que la présidente de l’assemblée nationale a raté une occasion de compatir avec la population.
« Jeanine Mabunda Lioko a choisi le mauvais moment pour revendiquer les droits de ses collègues. Elle devra choisir entre le bonheur de la population congolaise et celui de 500 personnes. » largue Kitanga.
Pour le Professeur Kibimbi, cette législature jusqu’à ce jour ne pense qu’à protéger les intérêts des plateformes et autorités morales.
« Alors que la pandémie de coronavirus frappe l’économie congolaise, suite aux mesures de Confinement, suspension des activités économiques et autres mesures prises pour combattre la propagation de Covid-19 , les élus nationaux s’occupent premièrement de leur situation en lieu et place du peuple qui les a envoyé et des bagarres vaines de positionnement. Il est temps pour eux de comprendre que les temps ont changé.L’alternance rime avec liberté d’expression de la population et non l’avantage des structures politiques. » argumente l’historien.
Rappelons que cette réaction fait suite à la correspondance adressée au chef du gouvernement congolais par la présidente de l’Assemblée nationale , Jeannine Mabunda qui a sollicité auprès de Sylvestre Ilunga Inlukamba un complément de rémunération de 2.000 $ sur le salaire de chaque Député National.
Aussi, la révision à la hausse de 50% de l’enveloppe allouée au fonctionnement de l’administration de l’Assemblée Nationale.
Mudjadja Kahite/nzadinews.net
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