Le territoire de Yumbi dans le Maï-Ndombe a été à la mi-décembre 2018 le théâtre des violents tiraillements interethniques qui ont dégénéré en massacres.
Faits qui avaient pousser la Commission Électorale Nationale Indépendante à reporter les élections législatives et présidentielle dans cette partie du pays.
Après enquête fouillée, ouverte au mois de janvier, le bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme a publié son rapport ce mardi 12 mars où il
évoque de possibles « crimes contre l’humanité ».
Dans ce rapport de 24 pages, il est noté qu’entre le 16 et le 18 décembre 2018, après plusieurs semaines de tensions liées à un conflit foncier opposant les communautés Batende et Banunu autour du lieu d’enterrement d’un chef coutumier Banunu, des attaques contre des populations Banunu dans les localités de Yumbi, Bongende et Nkolo II ont fait au moins 535 morts, 111 blessés et 16000 déplacés.
Le gouverneur Gentiny Ngobila, gouverneur du Maï-Ndombe, devrait répondre aux enquêteurs question de finaliserer leur rapport et établir les responsabilités de toutes les personnes accusées ou impliquées dans l’affaire.
Le candidat gouverneur à Kinshasa a de quoi se faire du buzz…
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