D’après les informations en notre possession, le dossier date de longtemps. En prison, le Bâtonnier va apprendre que son voisin construit une maison en étage. Après sa libération, Jean-Claude Muyambo va constater, grâce au système de surveillance de sa maison, que tous ses mouvements sont contrôlés par son voisin. Sa vie privée étant en danger, Muyambo va envoyer l’un de ses collaborateurs auprès de ce voisin pour trouver un terrain d’entente. Après échange, le voisin arrêté va s’appuyer sur une connaissance d’un garde du corps d’une autorité provinciale pour s’opposer à la demande de Muyambo qui consistait à revoir la hauteur de la maison parce que sa vie privée était contrôlée, menacée. A l’issue de cet échange, le voisin dira NON à l’émissaire de Muyambo en lui signifiant qu’il était sous la protection d’un Général des forces armées.
De l’arrangement à l’amiable au désagrément
Avocat de son état, Jean-Claude Muyambo va, à l’amiable, lui opposer la note circulaire du Professeur Kokonyangi alors Ministre de l’urbanisme et habitant qui exigeait à tout Congolais voulant construire en hauteur d’avoir, au préalable, le consentement de deux, trois, quatre de ses voisins proches pour ne pas violer leur vie privée.
Du trafic d’influence à l’auditorat
Ne sachant quoi faire, le voisin de Muyambo va trafiquer le nom d’un Général pour faire peur au Bâtonnier. Celui-ci contactera ledit Général pour lui faire part de la situation en lui démontrant que sa vie privée était en danger parce que le voisin en question contrôler ses entrées et sorties. Surpris, le Général va dire à Muyambo qu’ il n’était impliqué ni de près, ni de loin dans cette affaire. C’est comme ça que le voisin de Muyambo se retrouve à l’auditorat militaire parce que le Général veut savoir pourquoi le voisin de Muyambo a utilisé son nom dans cette affaire.
Junior Ndala Dibala,
Journaliste Citoyen.
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