KALEMIE : « La tuerie du chef Mukimbo n’est pas la résurgence du conflit intercommunautaire » dixit KAMONA Yumba.

La confirmation officielle de l’assassinat du chef traditionnel Kamania MUKIMBO vient de tomber ce 22 janvier, soit plus de quatre jours après l’arrivée des échos sur une probable situation terrifiante entre Nyunzu et Manono.
C’est le ministre de l’intérieur Dieudonné KAMONA Yumba qui fait la mise au point, à travers un compte rendu, lu devant la presse locale.

A l’heure actuelle, la situation sécuritaire de Nyunzu est dans toutes les conversations. Mais Kamona Yumba déplore une « désinformation virale » qui dope l’opinion à ce sujet.
Il tient à rassurer qu’ il ne s’agit pas d’une résurgence du conflit intercommunautaire, mais plutôt d’un assassinat ciblé pour règlement de compte.
« Aucune mort supplémentaire n’a été comptabilisé à côté de celle du chef » dit-il.
Ensuite, il ressort dans le compte rendu que l’événement a été grossi inutilement par des personnes de mauvaise augure; surtout quand il est dit à travers des ragots et dans les medias sociaux que Monsieur MUKIMBO qui sejournait un temps à NYUNZU centre, refusait de regagner son village à cause des affrontements.

En rappel, la page trouble d’entre 2017-2018 a poussé cette autorité traditionnelle sur le chemin de la fuite, pour trouver refuge à NYUNZU centre.
Cependant, à ce sujet, le démenti du ministre de l’intérieur fait état d’un retour volontaire du chef Kamania MUKIMBO dans son village. Car dit-il, « Le chef a constaté le retour de la paix. En outre, le gouvernement provincial est sous le choc. Il condamne les actes lâches causés par le mouvement des résistants pygmées, conduit par Kihela Nyumbaisha. Le seul responsable de ce meurtre prémédité du 18 janvier. »

L’armée a déjà décidé d’envoyer une opération de maintien de la paix dans le secteur tout en envisageant la capture des auteurs afin de les trainer en justice.

Par la même occasion, le ministre de l’intérieur, invite la population à la retenue.Il appelle aussi les acteurs politiques et ceux de la société civile à être les partisans des actions pacifiques.

Ildephonse WILONDJA/ nzadinews.net

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