L’administration dans le football congolais pose énormément de problèmes. Beaucoup de clubs ont écopé des forfaits suite aux erreurs administratives à l’instar de Mazembe en 2011(Cas BESALA), VClub en 2015 (Cas Idrissa Traoré) en interclubs de la CAF pour ne citer que cela et au niveau national il y a à boire et à manger.
On se rappellera du dossier ISSAMA MPEKO qui avait opposé Mazembe et VClub. Bref tous les clubs ont déjà perdu par forfait suite à l’alignement d’un joueur irrégulier.
Le cas récent est celui qui met en opposition le DCMP et l’AS VClub.
Qu’est ce se passe réellement?
Tout a commencé comme une rumeur et après c’est devenu une réalité.
Le DCMP est accusé d’avoir aligné irrégulièrement le joueur TOMANDZOTO Borel dans différentes rencontres de la Ligue Nationale de Footbal par son éternel rival l’association Sportive Victoria Club.
Se sentant coincés dans l’affaire les immaculés répliquent d’une manière inattendue en accusant son plaignant d’avoir aligné aussi irrégulièrement son ancien défenseur Moustafa AVADONGO LUETE.
Le comité de gestion dudit championnat sans preuve pour pouvoir sanctionner les toupamaros a introduit la lettre de vérification au niveau de la FECOFA; lettre qui sera rejetée par cette dernière.
L’on se croirait dans le combat du siècle de George Foreman et Mohamed Ali.
Plusieurs sportifs se demandent de savoir comment la FECOFA veut créér une cacophonie.
Interrogé à ce sujet Fleury DALA analyste sportif explique.
« Le cas Avadongo est une manoeuvre dilatoire, une distraction, révélée pour détourner l’attention. On veut s’y accrocher comme à une bouée de sauvetage. La lettre de délaissement rémise au joueur par DCMP équivaut à une rupture de contrat. C’est la démonstration des lacunes dans les secrétariats de nos clubs. Le même DCMP avait fait signer à Bangala un contrat de deux ans qui mettaient fin à son statut de joueur définitif sans le savoir. Au terme de ce contrat, le joueur ayant manifesté son désir d’aller évoluer ailleurs, DCMP sort le document caduque. Il n’avait plus ce droit à faire valoir. C’était fini. Et je crois aussi dans ce cas d’Avadongo, c’est de la peine perdue. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. La vengeance est un plat qui se mange froid. Qui, s’il veut bâtir une maison, ne s’asseoit pas pour savoir s’il a des moyens pour aller jusqu’au bout. Ou s’il veut commencer une guerre ne s’arrête pour compter ses troupes et se demander s’il peut en venir au bout de son ennemi avec ses hommes? »
Ce feuilleton est loin de se terminer et nous y reviendrons avec beaucoup de détails.
Janvier Nduwa/nzadinews.net
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