Moïse Katumbi, leader de l’ensemble pour la République, brise la glace et affiche son opposition face aux méga projet d’extraction minière qui menace l’école et internat Lubusha au village Luisha.
Cette bourgade minière se situe à plus de 80 Kms de la ville Lubumbashi.
Les responsables de ce lycée géré par l’église catholique sont aux abois devant cette compagnie chinoise qui compte mordicus poursuivre le gisement de cuivre.
«De ma retraite spirituelle à Lourdes, j’apprends que des menaces de destruction pèsent encore une fois sur le lycée Lubusha à Luisha. Une compagnie minière s’apprête à démolir cette belle et grande école pour y poursuivre l’exploitation de cuivre» lit-on dans un communiqué signé par Moïse Katumbi.
Plusieurs voix se lèvent de façon unanime pour dénoncer cette extraction minière qui expose cette école.
Moïse Katumbi pense que les autorités devraient protéger d’urgence les droits à l’éducation de ces filles.
Entretemps les chinois, cités par les instituteurs de l’école Lubusha, lors de la dernière manifestation contre ce méga-projet, disent que ce n’est pas de leur faute si cette concession leur avait été octroyée à coté de cette école.
« J’en appelle aux autorités afin qu’elles se ressaisissent en faisant preuve de responsabilité en interdisant la démolition du lycée.Je veux leur rappeler que les richesses enfouies dans les entrailles de notre pays ne valent rien par rapport au génie qui sommeille dans chaque enfant du Congo. Notre formidable jeunesse à la vitalité débordante ne demande qu’à être éduquée, formée et encadrée pour assurer l’émergence de notre pays » écrit Moïse Katumbi.
Celui-ci doit se rendre à Lubusha pour apporter son soutien au corps enseignent de cette école sous menace.
Le mois dernier les élèves ont bâti le pavé jusque dans le centre-ville de Lubumbashi pour faire part de leur opposition ce programme d’extraction de cuivre à plus ou moins 30 mètres de leur institution. Leur lycée est en train d’être fragilisé par les activités de gisement : les déflagrations des engins de manière répétée. Ils avaient ce jour-là rencontré le vice-gouverneur du Haut-Katanga et lui ont présenté leur ras le bol. Ce dernier avait de faire remonter les desideratas à la haute hiérarchie.
L’ancien gouverneur du Katanga est d’avis que l’avenir du pays n’est pas dans les mines mais plutôt dans l’éducation. Cela même si l’industrie minière est fondamentale dans l’économie congolaise et contribue en grand pourcentage sur le PIB.
A noter que l’école de Lubusha était construite en 1965 par Jules Cousin et son épouse.
Ildephonse Wilondja/nzadinews.net
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