Pour n’avoir pas obtenu son autorisation de quitter le pays pour des soins médicaux à l’étranger après le dépôt de sa correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale Christophe Mbosso N’kodia Pwanga ce mercredi 16 février 2022, le premier vice-président de la chambre basse, JM Kabund, se plaint du traitement lui réservé.
« Il y a lieu de constater que ma requête est restée sans suite jusqu’ici. C’est pourquoi je voudrais relever que cette inaction continue à porter atteinte avant tout à mon droit de circuler librement, lequel est garanti par la constitution de la République, en son article 30, alinéa 1er et renchéri par le Règlement intérieur de l’assemblée nationale conformément à son article 104, alinéa 1,2,3(…) ».
Pas question de se laisser faire l’ancien Président de l’UDPS s’en va dire que « Ce droit n’est pas négociable surtout que nous nous trouvons en vacances parlementaires » écrit Kabund à Mbosso.
Jean-Marc Kabund-A-Kabund évoque plusieurs instruments juridiques allant de la constitution jusqu’à la charte africaine des droits de l’homme en passant au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour démontrer l’acharnement politique dont il semble être victime.
Habitué à être direct et à ne jamais se laisser faire, le premier vice-président de l’Assemblée a clairement lancé un avertissement à son interlocuteur.
« Je ne saurais pas rester indéfiniment victime d’un traitement discriminatoire à cause de votre refus de signer », a-t-il signifié à Christophe Mboso.
Daniel Kambowa/nzadinews.net
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