Les participants à la manifestation organisée en rapport avec la cérémonie de la journée internationale du Sida à Mbuji-mayi, ce 01 décembre 2021, ont été sensibilisés à éviter toute discrimination envers les personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Le ministre provincial de la santé qui a représenté le gouverneur à cette activité a dans son speech indiqué que, c’est le temps pour le gouvernement de réfléchir sur l’état des lieux de cette pandémie, comme tous les efforts fournis n’ont pas effacé le SIDA, mais nous ne pouvons pas baisser les bras, continuons à lutter.
Concernant les gens qui vivent avec le SIDA il a demandé à tout un chacun présent, de les considérer comme des gens normaux, ils ne doivent pas subir de discrimination que ça soit au travail ou ailleurs,
«Nous demandons à toute la population de considérer tous nos frères et toutes nos soeurs qui sont infectées par ce virus, comme tout le monde dans la société qu’ils comprennent que c’est une maladie comme toutes les autres, ils ont droit aux meilleurs soins de santé, droit à travailler et à tous » a-t-il soutenu.
Avant sa prise de parole, le chef de division de la santé, Nestor Tshiteku qui s’est exprimé aussi a donné les statistiques de la prévalence du VIH/SIDA pour la province, le pays et le monde.
«Parlant de la prévalence D’une façon générale, nous sommes autours de 2,8% c’est qui fait que nous soyons au delà du pays où nous sommes autour de 1,2%, concernant la ville de Mbuji-mayi elle est à 3,08 %, donc c’est une question pertinente.» a-t-il déclaré.
À lui de signaler qu’Il y a des personnes qui vivent avec le VIH/SIDA, mais qui ont difficile à accéder aux structures des soins, et il y en a même qui ne viennent plus prendre des soins.
Cependant la division envisage quelques stratégies notamment « aller là où se trouve le vrai cas, sutout là où vivent les professionnels de sexe notamment dans des mines des diamants, c’est là que les prestataires doivent aller pour faire des dépistages et mettrent les cas sous traitement, et aussi au niveau de nos structures sanitaires, les services de consultations prénatales doivent bénéficier de ce service pour éviter que les femmes enceintes qui ont le virus puissent le transmettre aux nouveaux nés » a-t-il conclu.
Célébrée le 01 décembre de chaque année cette fois-ci le théme choisi est « Metre fin aux inégalités et s’engager sur la bonne voie pour mettre fin au SIDA d’ici 2030» et ceci a été organisée à Mbuji-mayi par l’ONUSIDA et le PNMLS.
Léonard Luboya/nzadinews.net
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