De nombreuses familles ont été contraintes d’abandonner leurs villages suite à une série d’attaque sanglante qui a eu lieu dans plusieurs bourgades du secteur Nyemba Mukebo, du 1er au 9 janvier.
Un prestataire sanitaire a été abattu par un tir de flèche durant l’agression du village Kabeke, dans le groupement de Nsenga Tchimbu à l’est de Manono, précisent des sources locales.
Plusieurs personnes corroborent l’avis selon lequel Nyumbaisha, le redoutable criminel de la zone, recherché par l’armée, serait derrière ces horreurs. Celui-ci est à la tête d’un groupuscule, de miliciens composés majoritairement des membres de la communauté Twa.
Ces violences ont provoqué un mouvement de panique, et ont occasionné l’exode de la population vers d’autres milieux.
Deux villages sont devenus désertiques.
Le nœud du problème
A en croire une source proche du dossier, cette milice armée locale a renoué avec les intrusions odieuses dans des villages occupés par des bantus juste après une discussion hostile qui a dégénéré en bagarre, entre un sujet Twa et Muntu le 1er janvier.
Alors qu’ils buvaient ensemble de l’alcool frélaté, un twa en état d’ébriété a bousculé la télévision d’un Muntu et l’a éclaté.
En rappel le conflit ethnotribal opposant les twas et les bantus, qui a entrainé des graves séquelles au Tanganyika, est parti du groupement Nsenga Tchimbu.
Entre 2012 et 2018, leurs différends (de ces deux communautés) ont embrasé toute la province.
Ildephonse Wilondja/ nzadinews.net
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