Les réactions ne tarissent pas au sujet de l’attaque criminelle du 02 au 03 juillet lancée à 23 heures dans le village Mugunga à Nyunzu, par les miliciens Twas dénommés APA NA PALE, sous le joug de Mundus. Ce dernier est une des figures des crimes bien connue par les autorités.
Le bilan de cet assaut, selon la version officielle pointe 12 personnes tuées dont 9 personnes mortes sur le coup et 3 autres mortes de leurs blessures quelque temps après s’être échappées de mains des assaillants et 5 blessées.
De son côté le coordonnateur de la société civile du Congo Germain Sango cité par congofrance. fr, parle de 15 personnes abattues par balles et par flèches et de 8 autres blessés.
Selon la source officielle, les forces loyalistes se sont jetées à la traque des agresseurs et ont réussi à en tuer 10.
L’enquête déclenchée aux petites heures du 3 juillet dans la mine d’exploitation aurifère à Mulunguy (distant de 3 km du lieu du drame) a entrainé l’arrestation d’un homme sur qui pèse les soupçons d’implication dans l’exécution des personnes innocentes.
Le député national élu de Nyunzu Emmanuel Mukundi appelle les autorités nationales et provinciales à une grande implication pour faire cesser les massacres et la justice de faire son travail.
Ensuite le coordonnateur de VMI (voix des minorités indigènes) et vice-président de la dynamique des groupes des peuples autochtones Georges Mbuyu Bintu Kuma vient de compléter ce 8 juillet la liste des réactions en condamnant avec véhémence ces actes peu recommandables et demande l’application de la rigueur de la loi sur les coupables.
Cependant, dans sa déclaration, Georges Mbuyu exprime son désaccord contre l’usage de la puissance du feu contre les concitoyens qui ne présentent aucune menace.
Dans ce nouvel incident, il y voit juste un acte de représailles, car avant le carnage du 2 juillet, explique-t-il les forces armées auraient abattu 14 pygmées dans le secteur sud Lukuga à Nyunzu, axe du village Swolwe.
Pour lui, il est tout à fait évident que l’Etat peine à répondre efficacement à ce problème.
Il propose en revanche un flash-back sur les 32 recommandations « aux oubliettes » édictées pour gérer le conflit ethno-tribal, lors du forum de paix organisé sous le régime Richard Ngoy Kitangala.
Ildephonse Wilondja/nzadinews
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