Après les affres du conflit, ayant mis en feu et en sang plusieurs villages au Tanganyika, l’État, la société civile, les forces de l’ordre et combattantes et autres leaders d’opinion, n’ont pas cessé à chercher la stabilité du coin.
La Monusco vient encore de mettre un paquet pour l’intégration de plus de 2000 combattants devenus inactifs au Tanganyika. Soucieuse de réduire la spirale infernale de violence qui a plus touché les femmes du bas de l’échelle, la mission onusienne et ses partenaires ont terminé des séances de formation interactives d’une semaine, avec les ex-combattants.
Les bénéficiaires sont entre autre le groupe homogène de twas et le groupe hétérogène de bantous [les combattants éléments] ; lesquels ont volontairement approuvé la demande de réédition.
Leur réinsertion à la vie sociale et civile par l’apprentissage du droit, du savoir-vivre et de l’autoprise en charge, est une mission réussie.
A en croire le coordonnateur de la CDJP [commission diocésaine justice et paix], Abbé David LUHAKA, qui exécute ce projet.
D’ores et déjà, au mois de juin écoulé, ils ont aidé 1250 ex-combattants à retrouver leur place dans la communauté à MULANGE [village, dans le sud-ouest de KALEMIE centre].
Ils y vivent actuellement sans incident.
«Ce que nous faisons c’est d’abord la stabilisation. Et c’est un programme qui demande un suivi.Il doit être encadré par d’autres programmes. Ce n’est pas une démobilisation et réinsertion pure, mais c’est son début», confie le responsable de la CDJP, pour qui l’emploi de la force est souvent contreproductif. Ce programme, ajoute-il , doit donner une nouvelle tournure à la vie des anciens miliciens. Ils vont désormais s’occuper de l’élevage, de l’agriculture,certes sous accompagnement des experts agronomes et vétérinaires, pendant deux ou trois mois.
Ildephonse WILONDJA/nzadinews.net
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