Le Territoire de Miti Miti dans le Nord-est du Kwilu vit sous une forte fièvre de l’exode rural.
Soucieux de conserver la communauté qui se trouve être un héritage, les chefs de terre encourage la polyginie et le mariage des adolescentes, seul moyen pour eux d’empêcher l’extinction de la communauté.
La quête d’une vie meilleure, les infrastructures et parfois la formation professionnelle poussent les jeunes de cette partie du pays à migrer vers Bulungu, Bandundu ville, soit Kikwit.
Ce mouvement occasionne une décroissance démographique laquelle influence la fuite des mémoires et de la main d’oeuvre.
Les villages se vident et ne restent qu’avec les vieillards et les enfants.
Déterminés d’assurer la survie de cette communauté de l’ethnie Yansi qui a traversé des siècles, qui garde de ses ancêtres des valeurs, observe des us, usages et coutumes autour du naturisme et du Fétichisme, conscients que cet héritage doit traverser les âges et face au constat de ce dépeuplement, les chefs des villages soutiennent la polyginie et les noces des petites filles une pratique interdite par l’état congolais.
« Le gouvernement a déjà pris l’engagement et a mis au point un plan d’action. Dans le même ordre d’idée, nous avons tenu des ateliers avec les chefs des territoires, des grandes villes. Au stade actuel, il nous faut inverstir beaucoup de moyens dans la sensibilisation, motiver les animateurs et les activistes, aller au plus profond des villages pour faire face à ce fléau la où la coutume est enracinée » nous a dit Esther Pamenga Madame la Ministre provincial en charge du genre et du plan du Kwilu.
Il faut noter que cette expérience est aussi vécue dans plusieurs villages du pays qui se vident de sa ressource humaine pour diverses raisons.
nzadinews.net
Djibril IBANGA
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