Le conseil de sécurité de Manono a organisé jeudi 24 février les funérailles d’un garçon de 18 ans d’âge, tué le 22 février par une flèche des présumés twas, dans un champ agricole au le village Kabeke, à 203 Kms de Manono centre, dans le groupement Nsenga Ntyimbu.
La flèche mortelle a transpercé son cou de part en part et il a succombé illico.
Cette tragédie a mis sous le choc les paysans. Gorges serrées ces derniers se sont décidés de porter le cadavre jusqu’au bureau du territoire (à Manono centre) aux alentours de 17 heures, sous la conduite du chef Kabeke, escorté par la famille du défunt et autres proches. Cela en guise de témoignage de violences ou menaces réelles qui pèsent « lourdement » dans ce bourg.
La victime et quelques-uns de sa famille travaillaient en effet paisiblement dans un champ quand soudain un groupe des twas Présumés, munis d’armes traditionnelles les ont encerclés.
Les malfrats ont commencé à tirer des flèches en leur direction. Les autres ont pris fuite et ont été pris en chasse par les assaillants, jusqu’à quelques encablures du village Kabeke, a témoigné un rescapé.
Selon l’informateur, les autorités avaient pris des dispositions interdisant aux bantous d’être porteurs d’arcs et flèches. Cela pour promouvoir la cohabitation sociale, tout en indiquant que la mission de sécurisation est l’apanage des FARDC.
«Nous, nous prenons les armes pour l’autodéfense en cas du harcèlement de groupes criminels dans notre zone», rouspètent souvent certains bantou.
Ildephonse Wilondja/ nzadinews.net
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