Triphene Ngalula, âgée de 22 ans, souffre d’une tumeur depuis son enfance. Ces derniers jours, les images d’elle ont été partagées sur les réseaux sociaux, provoquant de la compassion et de l’empathie pour une jeune fille qui, avec sa maladie, se tort d’intenses douleurs. Chaque jour qui passe est un nouveau défi pour elle. Car elle fait face à un fardeau qui la tue à petit feu.
Lorsque les premières images d’elle ont fait irruption sur les réseaux sociaux, d’aucuns ont estimé qu’il s’agissait de la jeune fille qui a été opérée récemment à Kinshasa et que les images qui faisaient surface sur internet n’étaient que fausses. Pourtant c’est vrai.
Elle souffre depuis l’âge de quatre ans
Triphene Ngalula souffre de cette maladie depuis l’âge de quatre ans, expliquent ses proches. Au début, c’était juste un simple bouton au visage. Dans sa famille, personne n’avait imaginé qu’il se développerait à cette allure. Sa mère raconte qu’au fil de temps, le petit bouton commençait à infliger une vraie souffrance à sa fille. Cela va même l’obliger à arrêter ses études en classe de sixième primaire. Elle va être conduite dans les hôpitaux locaux pour les soins, mais sans succès.
Ses parents l’ont même envoyée à Lubumbashi pour être suivie par des médecins spécialisés. Cela n’avait toujours rien donné. Sa mère explique qu’elle ne prenait que des calmants sans observer un moindre changement sur son corps. La jeune fille a suivi les soins auprès de la médecins traditionnels, mais la maladie a continué à s’aggraver.
Aujourd’hui, la tumeur retire à Triphene Ngalula la joie de vivre. Chaque jour qui passe ressemble, pour elle, à un calvaire. Elle passe difficilement ses nuits et ne sait plus bouger, révèle sa mère.
« Depuis un moment, ces gonflements saignent. C’est une perte de sang. Généralement, ça l’amène à des déséquilibres. Et c’est comme ça que nous l’amenons à l’hôpital. On ne fait que la transfuser »
Mobilisation pour l’aide
Triphene Ngalula a besoin d’aide pour s’en sortir. Elle a besoin du secours d’un homme de bonne foi pour reprendre le goût de la vie. Selon ses proches, elle doit être opérée. Et c’est bien sûr l’option qui est soulevée depuis quelques jours par les personnes de bonne volonté. Les images d’elle ont commencé à faire le tour des réseaux sociaux.
Des associations se sont appropriées l’affaire. La communauté U-report Mbujimayi, un regroupement des jeunes soucieux d’un changement positif, a pu faire le déplacement du lieu. Quelques membres se sont rendus à dans la famille de cette jeune fille, habitant le quartier Bruno Kazadi, dans la commune de Dibindi.
D’après Ruben Kabongo, coordonnateur de la communauté U-report Mbujimayi, une campagne de collecte de fonds a été lancée sur les réseaux sociaux. Objectif : amener les gens à contribuer avec au moins 5 dollars américains pour faciliter les soins de la jeune Triphene.
« Alors c’est comme ça que nous, en tant que communauté U-report, sommes dits qu’on lance une collecte des contributions au niveau de la communauté. Nous l’amenons dans une structure médicale au niveau local pour une prise en charge urgente. Pendant ce temps, on se démène pour avoir des contacts au niveau national, entrer en contact avec le gouverneur et faire le plaidoyer pour qu’elle puisse avoir une prise en charge appropriée » , a expliqué aux confrères de Coulisses-média Ruben Kabongo.
Reportage externe de Ronsard Luabeya.
Le titre de NZADINEWS.NET
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