Kalemie : Un calme relatif règne dans les villages du sud après un épisode des troubles Intenses (Kamona Yumba)

Le gouvernement provincial a annoncé mercredi 18 mai le retour au calme dans les différents villages affectés par les récentes vagues de violence.
Ça a été dit lors d’une conférence de presse tenue par Dieudonné Kamona Yumba, ministre de l’intérieur et porte-parole du gouvernement provinciale.
Dans son adresse, il révèle que 33 hommes et 5 femmes ont accepté volontairement de retourner à Mahala , théâtre des combats « atroces» entre une milice Twa et un groupe d’autodéfense baptisé « élément», (sous l’égide du dénommé Bitonto).

Des troupes armées sillonnent actuellement dans les zones à problème en vue de la sécurisation.
D’autres déplacés aussi ont déjà fait part de leur volonté de retourner chez eux, a-t-on appris. Pendant ce temps, une campagne de sensibilisation a été lancée dans le territoire de Kalemie, à destination des belligérants pour promouvoir la cohabitation pacifique et les appelés à l’apaisement.
Il est sûr qu’à un moment les paysans avaient cédé à la panique.
Ils craignaient d’être la prochaine cible et d’être éventuellement pris pour cible par des forces négatives.

Le premier jour du déploiement des dispositifs sécuritaires, les sources militaires avaient communiqué avoir trouvé 3 cadavres humains, en même le sol, tués à l’arme blanche à Mahala, village situé dans le sud de la ville de Kalemie.
Cet épisode trouble a suscité de nombreuses réactions indignées au sein de la communauté. La sécurité étant un préalable indispensable, le patron de la sécurité, promet l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur ce qui se passe. Il soupçonne une main noire des tireurs des ficelles de ces actes « odieux ». Il préconise l’implication de service de protection de la province de s’impliquer pour élaguer les zones d’ombre sur cette résurgence des conflits intercommunautaires.

« Nul n’est au-dessus de la loi » a-t-il dit, estimant que les responsables impliqués de près ou de loin ne puissent pas échappés à la justice.
À travers cette conférence de presse, Kamona Yumba met en garde les personnes qui auraient les intentions dangereuses d’attiser haine entre la communauté.
D’ores et déjà plusieurs personnes civiles et militaires accusés de vente d’armes et munitions aux insurgés pour exacerber le conflit sont aux arrêts.

Ildephonse Wilondja/nzadinews.net

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