Arrivés à Lubumbashi le dimanche 22 mars après-midi à bord d’un airbus de la compagnie nationale, Monsieur Lumbay Billy et son fils se sont vus expulser manu militari par le gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe.
Tout est parti par le test rapide de coronavirus effectué à leur descente de l’avion qui s’est révélé positif alors qu’il n’était qu’un simple faux positif.
Dans sa communication à la population de Lubumbashi ce soir là, Jacques Kyabula annonçait déjà la mort dans l’âme la présence d’une pandémie dont aucune certification à ce test rapide n’était pas encore fait et avait même déclaré un confinement général de 48 heures sur l’ensemble de la province, chose qui a créé une psychose et une panique dans le chef de la population. Un message teinté d’un coup flou de toutes les couleurs.
Ayant des virologues de renom en province qu’il n’a ni consulté ni associé, le gouverneur s’est passé lui-même pour un virilogue en confirmant la présence du COVID 19 à Lubumbashi sans attendre l’expertise de l’INRB, l’unique institution habilitée à ces jours pour la confirmation du virus sous la certification de l’OMS et du ministère national de la santé en RDC.
Toutefois, les tests envoyés à Kinshasa pour certification, se sont révélés négatifs après examen approprié par l’INRB, confirmés par le ministre ayant la santé dans ses attributions et le Chef de l’Etat lors de son dernier discours à la nation.
Contacté par la rédaction de nzadinews.net, le grand- frère de Monsieur Lumbay Billy réfute en bloc la version donnée par le camp Kyabula, selon laquelle les concernés avaient demandé eux-mêmes leur retour sur Kinshasa pour se faire dépister.
Il confirme que son frère qui devait d’ailleurs rester chez lui, n’était pas demandeur d’un retour à Kinshasa mais il a subi un traumatisme, un traitement inhumain de la part du gouverneur et ses services, qui l’ont obligé de rentrer en les traitant comme des bagages sans tenir même compte de l’argent dépensé pour se procurer les billets qui ont permis qu’ils arrivent à Lubumbashi.
Pour sa part, Billy Lumbay que vous suivrez en intégralité dans cet audio s’indigne du comportement de l’autorité provinciale qui se serait comportée en hors la loi. Il décrie le mauvais traitement subi lors de son arrivée à Lubumbashi et dément fortement la version du gouverneur du Haut-Katanga.
« Comment quelqu’un qui n’est pas malade peut-il demander de rentrer pour se faire dépister. » a réagi Billy Lumbay contacté par votre rédaction d’un ton ferme.
L’ expulsé de Jacques Kyabula Katwe, déçu et touché dans son amour propre, donne ici toutes les péripéties de cette regrettable situation en affirmant qu’ils ont failli perdre la vie suite aux menaces et attaques dont ils étaient victimes dans leurs résidences de circonstance.
Il regrette la xénophobie extrême dont a fait montre le numéro un du Haut-Katanga face à lui et son fils alors que la présence du virus n’était pas confirmée, même pas par le médecin de la province lui-même.
Il sied de signaler que l’avocat Conseil de Monsieur Lumbay Billy se dit indigné de l’attitude inhospitalière du gouverneur, Jacques Kyabula Katwe, qui a fait subir à son client un traitement inhumain aux mépris de notre loi fondamentale (constitution).
Il recommande au gouverneur Jacques Kyabula Katwe de respecter les libertés garanties par la constitution et d’indemniser M. Lumbay Billy et son fils pour les préjudices moraux et financiers qu’ils ont subi sous peine de poursuites judiciaires en se référant à l’article 30 de notre constitution.
Il annonce par ailleurs un sit-in à la Vice-primature en charge de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, à la primature et devant le bureau de l’assemblée nationale.
Traumatisé par cette torture psychologique, le fils de Billy Lumbayi risque de développer une antipathie du Haut-Katanga à cause de l’attitude xénophobe posée par Kyabula Katwe à leur égard.
Dossier en cours de suivi et de rebondissement.
nzadinews.net rédaction
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