Le mésusage du médicament tramadol dans le chef des jeunes est devenu un fléau à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur.
L’administration de ce médicament anti douleur est passée de la voie orale par injection de piqûre soi-même chez ces jeunes méconnaissant les conséquences fâcheuses que cela peut entraîner.
« Je me fais l’injection de tramadol une-deux fois par semaine. Cela me rend plus fort au boulot. » a déclaré un motocycliste qui requit son anonymat.
L’inquiétude gagne le foyer de Mélanie Botume, une femme de ménage, pour l’avenir de la jeunesse.
_* »Le silence des autorités est assourdissant. Il faut prendre les mésures nécessaires pour alerter le danger de mésusage de ce médicament transformé en drogue actuellement. » s’inquiète t-elle.
D’après Docteur Kennedy nyamasende, responsable du centre de santé « Lobiko » en cas de mésusage,le tramadol agit directement au cerveau ce qui rend les consommateurs agressifs et violents indiquant que la consommation de tradamadol sans prescription médicale peut entraîner plusieurs conséquences notamment : perte de connaissance, hallucination, confusion mentale, ralentissement du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle pouvant conduire à la mort.
Il sied de signaler que le Maire de la ville de Mbandaka, Yves Balo, a récemment pris une décision portant interdiction formelle de la vente de tramadol sans prescription médicale. Une mesure qui n’a connu aucun succès suite au surnombre de vendeurs ambulants de ce produit antalgique.
Chançard Lofalo/nzadinews.net
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