Contraint de remplir son devoir citoyen, en s’enrôlant, un bon nombre de la population de la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, emprunte la traversée du fleuve Congo pour les campements afin de s’enrôler quotidiennement. La raison : les centres d’enrôlement à Mbandaka sont débordés par le surnombre des électeurs et butés par les moyens logistiques.
Sur le port Bolodjwa et plusieurs de la ville, hommes et femmes font la queue pour monter dans la pirogue et traverser le bord du fleuve Congo dans le souci de s’enrôler plus vite dans les campements. Le coût revient à 3000fc pour un aller-retour.
« Vraiment, il n’y a pas moyen. Je suis allé au campement Kinshasa pour s’enrôler, mais là j’ai trouvé pas mal de gens. J’ai du passé toute la journée sans avoir même la carte d’électeur. Qu’on ajoute même deux mois encore sinon, on aura pas de carte et comment allons-nous voter? » s’inquiète un habitant de ville de Mbandaka.
« Certaines personnes quittent leurs habitations très tôt pour s’enregistrer dans les centres d’enrôlement sans avoir la carte. Ce qui a suscité ce déplacement vers les campements avec les risques énormes » ajoute-t-il.
L’assemblée provinciale de l’Équateur et d’autres mouvements citoyens ont fait des plaidoyers à la commission électorale nationale indépendante (CENI) de prolonger l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs pour faciliter le processus électoral.
Signalons que cette opération prendra fin le 23 Janvier de l’année en cours selon le calendrier publié par la CENI.
Chançard Lofalo à Mbandaka/nzadinews.net
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