Assemblée nationale : Les projet de lois initié par Aubin Minaku et Gary Sakata divisent la classe politique.

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Habitués par les violations de la constitution de la République pour protéger leurs intérêts politiques, les membres du FCC ne se sont pas empêchés de recourir à certains membres de leur plateforme pour initier des lois qui donneraient plus de pouvoir au ministre de la justice sur les magistrats du parquet.

Aubin Minaku député national

Deux députés ont été choisis pour cette fin ; Aubin Minaku, ancien président de l’assemblée nationale et Gary Sakata ancien vice- doyen de la faculté de l’université de Kinshasa. Ayant observé l’indépendance que la magistrature congolaise fait montre depuis l’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, les caciques du FCC et partenaires circonstanciels de ce dernier, qui ne juraient que sur la majorité parlementaire, constatent aujourd’hui qu’un pouvoir leur échappe et pas le moindre : le pouvoir judiciaire.

Gary SAKATA député national.


Y faisant part, les collègues de Jeannine Mabunda et Thambwe Mwamba, sont prêts à violer encore la constitution qu’ils ont longtemps vanté pour leurs intérêts. Les lois proposées par Minaku et son complice étonnent plus d’une personne, de l’opposition au pouvoir.
Pour Moïse Katumbi, non au retour de la dictature car si hier nous avons eu le courage de dire Non au changement de la constitution, aujourd’hui nous devons dire NON à la caporalisation de la Magistrature.
Lamuka y est allé par un communiqué mettant en garde l’Assemblée nationale et se dit prêt à mobiliser le peuple souverain pour barrer ces 3 propositions.

Du côté du pouvoir par exemple, l’élu de Lubumbashi, l’honorable Mulongo Coco-Jacques rappelle à son collègue Minaku que la majorité parlementaire n’est pas au dessus de la vindicte populaire et lui renvoie pour rappel dans le passé à la date du 19 janvier 2015 (modification de la loi électorale), tout en lui demandant d’éviter l’irréparable.
Abordant la même lancée, la direction politique de l’UDPS dit non et si les 3 propositions ne sont pas retirées, elle va donner un mot d’ordre à la base pour défendre l’état de droit.

« Quand on est dans une coalition « sincère » et qu’on veut initier une modification de loi, la moindre des choses est d’en discuter avec son partenaire politique. Le mettre sur un fait accompli est un manque de respect. » déclaré l’élu de Lubumbashi, l’honorable Mulongo Coco-Jacques.

Au FCC de retirer ces propositions qui énervent la population dans son ensemble ou d’en tirer toutes les conséquences.
La période des lois taillées sur une personne est révolue et le respect institutionnel oblige à l’assemblée nationale de respecter les autres institutions de la République.

René Ntole/nzadinews.net

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