L’affaire Bukangalonzo est loin de toucher à son terme, pour ne pas dire d’être lancée.
Celle-ci est devenue une épine qui pique plus l’initiateur du projet à savoir le Sénateur déchu Augustin Matata Ponyo.
« Suis-je devenu un prisonnier politique? » s’interroge Augustin Matata Ponyo dit Mapon qui s’est vu interdit de quitter le pays en attendant la suite sur son implication dans ce dossier.
« Ce que je pense est que je suis devenu un prisonnier politique depuis près de quatre mois. Prisonnier, parce que je suis privé de liberté de mouvement à l’intérieur comme à l’extérieur du pays depuis le 9 mai dernier date à laquelle je suis rentré au pays pour répondre à l’appel de la justice sur le dossier Bukangalonzo. » tel s’est plaint l’ancien premier ministre.
Matata Ponyo s’inquiète de cette procédure judiciaire qui tire en longueur.
« Le procureur Général près la cour constitutionnelle a depuis lors instruit les services d’immigration et de sécurité nationale de ne plus m’autoriser à voyager ; et je n’en étais pas informé. Pourquoi doit-on restreindre la liberté de mes mouvements ? » a-t-il poursuivi.
L’homme rigoureux à la cravate rouge regrette du manque de respect et suspicion dont il est victime.
« Me soupçonne-t-on de vouloir fuir à l’extérieur du pays ? Pourquoi le ferrai-je aujourd’hui alors que j’étais à l’étranger lorsque le premier réquisitoire a été adressé par le procureur général au parlement pour solliciter l’autorisation des poursuites judiciaires à mon encot? » s’est lamenté Mapon.
Et de conclure avec regret : « Plusieurs personnes m’avaient d’ailleurs conseillé de ne pas retourner au pays craignant principalement la partialité du processus judiciaire me concernant »
Matata Ponyo, après avoir été acquitté de l’affaire zaïrianisation, attend retrouver ses immunités pour désormais siéger au sénat.
nzadinews.net rédaction
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