Une altercation a éclaté le 06 mars à l’agence de transfert La colombe, à la suite d’une discussion qui a mal tournée, entre un policier qui était de garde et un militaire qui cherchait après le chef de cette agence, aux environs de 18 heures. Le heurt qui a mis aux prises ces deux agents, intervient à l’espace de quelques jours seulement du cambriolage ayant pris pour cible l’agence de transfert Soficom le 03 mars. Perpétré par quatre hommes en armes, situation pour laquelle le chef de cette agence serait consigné en résidence surveillée en ce moment pour raison préventive.
Ce scandale a suscité beaucoup de spéculations au sein de la population et sur les réseaux sociaux.
La population avait crû à un nouveau pillage après celui de Soficom dont plus 100.000$ et 60 millions de Francs congolais étaient subtilisés.
Interrogé par les confrères Sumaili Bin Kakoko et Trio Banze, l’administrateur du territoire Pierre Mukamba Kaseya, quant à lui, se livre à un exercice d’apaisement, et dément tout propos qui abonde dans le sens d’une tentative de vol.
Pour lui il s’agissait juste d’un « échange de bec » entre le militaire et le policier. Une réaction qui lui a valu un déluge de critiques sur les réseaux sociaux où il est interpellé à ne pas se faire avocat du diable, au risque d’être traité de complice. D’autres, requièrent une punition sévère à l’encontre de ce miliaire qui a blessé le policier, et qui s’est emparé de son arme.
De son côté le coordonnateur de la nouvelle société civile de Manono, Valéry Nkumwimba, sous le choc, invite à cet égard les autorités, à trouver un plan de redressement de la situation à Manono.
Ildephonse WILONDJA/nzadinews.net
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