Les langues continuent de se délier au sujet du dossier chaud portant sur le projet minier de lithium de Manono.
Depuis l’annonce du vœu formulé par le pouvoir central d’installer à Lubumbashi l’usine de fabrication de la batterie électrique au Lithium de Manono, le mécontentement populaire est palpable au Tanganyika.
Le député national Banza Lunda John, l’un de ressortissant de cette province, qui s’insurge contre cette mesure, vient de parler «cash» lors de sa prise de parole à l’assemblée nationale, devant les Warriors de Jean-Michel Sama Lukonde et autres parlementaires , en fustigeant ceux qui défendent cette idée jugée ampullaire.
«Penser, vouloir ou tenter d’installer l’usine de batterie à base de lithium, produit dans le Tanganyika ailleurs qu’au Tanganyika, est une proposition téméraire, de laquelle on peut tirer les inductions contraires aux aspirations du peuple», a déclaré Banza Lunda John.
Ce dernier demande à l’État de s’en tenir au respect du principe de l’équité dans le processus du développement.
Il a martelé qu’implanter au Tanganyika l’industrie de fabrication de batterie au Lithium de Manono est «un droit primaire du peuple Tanganyikais»
Par son allocution applaudie, le membre du caucus des députés du Tanganyika rejoint le combat des jeunes Tanganyikais qui fustigent sans vergogne l’autoritarisme présumé du régime ; aussi les « petites » batailles au sommet au sujet du Lithium, une manne stratégique très convoitée actuellement au monde.
L’élu donne un coup de pousse à la pression populaire qui se fait régulièrement sur la toile.
Le 24 octobre dernier à Kalemie, une masse humaine s’est déversée dans la rue pour revendiquer cette usine de batterie et exiger une bonne justice économique.
Cette manifestation a fait suite aux déclarations «bouleversantes» du gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula sur les gisements de Lithium de Manono, au Tanganyika.
Ildephonse Wilondja/nzadinews.net
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