En mai 1960, des élections législatives sont organisées et remportées par le Mouvement National Congolais de Patrice Lumumba.
Le Parlement désignera six jours avant l’indépendance Joseph Kasa Vubu comme premier Président du Congo Indépendant. Patrice Lumumba sera nommé Premier ministre.
Mais le jour même de l’indépendance, le 30 juin 1960, Lumumba prononce un discours que Kasavubu juge offensant pour le roi Baudouin.
Trois mois après, le 5 septembre 1960 Kasavubu se rend à la radio pour annoncer au « peuple congolais » la révocation de son premier ministre.
Puis Lumumba se rend également à la radio pour démettre à son tour le président de la République. Voilà le début du Congo Indépendant.
60 ans après, la coalition FCC-CACH veut nous offrir un scénario pareil où la crise institutionnelle prend le dessus sur la raison.
Aujourd’hui plus qu’hier, d’immenses défis se dressent sur la route de l’édification et du maintien de l’État de droit démocratique. Les chefs politiques ont fini par confondre l’État et leur personne. » soulève le ton JC EKOSA.
Il est temps que les congolais ouvrent leurs yeux et se réveillent pour assurer l’avenir des générations futures ajoute t-il.
Il faut combattre les antivaleurs qui tirent le pays vers le bas et détruisent la génération future.
« Demain ça sera peut-être tard. Relevons nos têtes longtemps courbées. Le meilleur Congo de demain commence aujourd’hui. Méditons et réfléchissons. » déclare JC Ekosa, activiste.
La vraie indépendance du Congo est le changement des mentalités évoque Kasonde.
« Le tribalisme, le clientélisme, le chauvinisme, le fanatisme, l’affairisme… tous ces « ismes » continuent à nous coloniser et font même pire que Léopold II. » déclare t-il.
L’indépendance n’est pas un simple slogan. Elle devrait être multisectorielle.
« L’indépendance que le pays attend, c’est aussi celle de la fonction publique, elle doit être dépolitisée. L’indépendance dont la RDC a besoin c’est aussi celle des partis politiques. Certains sont même confondus aux églises avec des éternels présidents qui n’ont jamais organisé des véritables congrès électifs, et qui sont presqu’adorer. Certains sont des groupes tribaux où même les réunions se tiennent en dialectes et les fonctions, recommandations et emplois se donnent en fonction des territoires et chefferies ou collectivités. La vraie indépendance que le Congo attend est celle du ventre. La pauvreté dans laquelle nage le citoyen lambda ne lui permet pas de rester lucide, ne dit-on pas ventre affamé n’a point d’oreilles? » ajoute PKK.
Le correspondant de Deutsche Veller demande aux autres internautes de compléter son idée.
60 ans, c’est l’âge de la perfection souligne le Professeur Pablo Ngwej qui émet une réflexion plus scientifique que politique.
« …Ainsi par manque de PERFECTION ce jour, faisons une RÉFECTION de nos Intelligences et Aptitudes afin de nous amender vis à vis de la population , de la nation et de l’avenir. » émet le vice-président de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga.
Mingiedi Charlie Jephté ne résume pas l’indépendance au discours du 30 Juin 1960 mais à la rupture du lien avec le néocolonialisme.
« Pour parler d’indépendance il faut commencer d’abord par bannir l’impérialisme (néocolonialisme )! Quand on continue à subir leur diktat l’indépendance ne serait qu’un leurre! » dit Charlie Mingiede.
De nos jours, l’indépendance est prise dans le sens de la démocratie.
Pour Joscky Bope de NGT, il faut contextualiser la notion d’indépendance à la réalité vécue en RDC.
« Dans l’hypothèse où l’indépendance (démocratie) n’est pas bien installée en RDC, l’on affirmera que le FCC et le CACH sont responsables. Car le pays est géré par une coalition. Donc, nos amis du FCC poussent leur raisonnement jusqu’à l’absurde, évoquant pêle-mêle une prétendue situation de dictature. » souligne Joscky Bope.
Une chose est vraie, dans 60 ans, la RDC n’a pas encore vécu l’indépendance telle que voulue par les paires de l’indépendance qui mettaient démocratie, fédéralisme et développement au centre de leur bataille.
Eltshi Bwanga/nzadinews.net
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