Tribune : Sud-Kivu, où en est-on avec la bataille pour la stabilité des institutions politiques en province ?

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Par Elly HABIBU

Elle a abouti à un plan de coopération et d’intégration, dont l’acte public est la conférence de Kaningu, animée par l’Honorable et Coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya.

Cette fête politico-scientifique a connu la participation du Gouverneur de la Province, du Président de l’Assemblée provinciale, des députés nationaux et provinciaux, des ministres provinciaux, des chefs coutumiers, des chefs de beaucoup de corps et des membres de la société civile et mouvements citoyens du Sud-Kivu.

Maintenant, je me permets de poser la même question, y poser en paraphrase de Ndjungu SIMBA : “BIKO AYÉ”?
Beaucoup pensent que les paroles données n’ont pas été respectées par Théo Ngwabidje, mais est-il que beaucoup d’événements sont survenus entre-temps.
Je m’en doutais, puisque, malheureusement aussi, je n’ai pas l’expérience d’un engagement ou d’une parole déjà tenue depuis la campagne des élections du Gouverneur et du Vice-Gouverneur, où nos intelligences ont été encore mises à profit.

Le sous-titre du livre BIKO AYE, est: ” Le droit de vivre et le devoir de se révolter”.
Faut-il se révolter pour amener les gens à respecter leurs engagements ?
Maintenant, non je crois.
Il faut plutôt revenir au cadre initial pour comprendre ce qui bloque et avancer.

L’honorable Néhémie Mwilanya, qui avait recommandé qu’un remaniement s’opère avant fin mars, pour assurer la participation politique des femmes, avait prédit que le “BIKO AYÉ ?” pourrait se reposer après.

Nous y sommes : Son Excellence Théo Ngwabidje, BIKO AYÉ ?

Ce qui dérange, c’est de voir que, si nous avons mené un front contre les facteurs exogènes et obtenir un accord de marcher ensemble dans le cadre du FCC-CACH, sur le plan endogène, ceux qui n’appartiennent pas à cette coalition gouvernementale sont entrain de tirer la province vers le bas.
Beaucoup estiment qu’en maintenant ces gens le Gouverneur Théo Ngwabidje se suicide.
A deux niveaux :

  1. Pour le FCC, qui l’a adopté, il est incapable de nourrir les brebis de l’autorité morale ;
  2. Quand on voit les documents qui sortent de son cabinet, ses anciens sociétaires politiques l’induisent quotidiennement en erreur pour bien le faire tomber.

En tout cas, la signature apposée par le Gouverneur de Province sur le document autorisant la démolition de la Maison de l’Etat Mess des Officiers Militaires et d’autres cas de boucherie foncière et immobilière dans la ville de Bukavu, est un bain rouge bien préparé par son Directeur de Cabinet pour l’achever.

Les mêmes ne tarderont pas à instrumentaliser les agents pour réclamer les arriérés de salaire.
Bref, c’est un parc de problèmes que ses collaborateurs vont créer autour de lui.

Pour parer à toute catastrophe politique, dont les signes sont déjà visibles, et entendu que le format a changé, un nouveau dialogue politique est souhaitable au Sud-Kivu.

Vital Kamere poursuivant son dossier judiciaire, Bahati Lukwebo ayant pris son autonomie, nous demandons à Néhémie Mwilanya de convoquer ceux qui restent de l’équipe qui avait accompagné le ticket jusqu’au jour de l’élection à l’hôtel HORIZON.
Il s’agit de Néhémie Mwilanya, Azarias Ruberwa, Bitijula, Rubota, Cishambo, Balamage et Shabidoke.
A ceux-ci adjoindre six leaders locaux pour la stabilité des institutions politiques dans la province du Sud-Kivu.

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