9 corps retrouvés, 49 survivants et 13 enfants déclarés portés disparus, c’est le bilan officiel de l’accident de navigation, survenu au large du fleuve Congo, dans la nuit du 16 au 17 mai à Kongolo.
Ce bilan encore provisoire, risque d’être revu à la hausse.
Dieudonné Kamona Yumba, ministre provincial de l’intérieur, porte-parole du gouvernement du Tanganyika et son homologue de transport qui se sont prononcés conjointement sur le sujet ce 20 mai, confirment que l’équipe de recherche continue de passer au peigne fin les eaux du fleuve, pour retrouver les corps des victimes et les survivants éventuels de la noyade.
Pendant ce temps , les familles sont recommandées de déclarer la disparition de leurs proches aux services habilités.
Le nombre de passagers est incertain
Difficile pour l’heure d’avancer avec certitude le chiffre des personnes ayant pris place à bord du bateau M/V Bana Bamo 1 qui, après avoir navigué trois jours durant, soit depuis jeudi 14 mai , pour ralier Bukama (dans le Haut-Lomami), a coulé suite au disfonctionnement technique. L’élément propulseur de l’embarcation s’était arrêté.
Avant de chavirer, le bateau a été emporté par le courant du fleuve jusqu’à 2 kilomètres du port de Kongolo, en naviguant à reculons.
Des enquêteurs sont à pied d’œuvre pour rétablir les responsabilités et il est probable que ce dossier entraine l’arrestation d’une cohorte de personnes, sur fond du non respect des règles de sécurité et de mesures barrière contre le coronavirus.
Pour raison d’investigation, Zoé Kabila Mwanzambala, en tant que le commandant en chef du gouvernement du Tanganyika, a donné l’ordre pour placer en garde vue le commissaire fluvial, le chef de poste du service d’intelligence ANR, celui de DGM et le responsable de la SNCC affecté au port de Kongolo.
Faisant échos aux mesures barrière contre la dissémination de la COVID-19, le porte-parole du gouvernement Dieudonné Kamona note un sabotage éloquent de la part des responsables de cette unité flottante, de l’inspecteur maritime et autres.
Et puis, les chiffres ne corroborent pas en ce qui concerne le nombre exact de passagers.
Pendant que le service maritime indique 20 passagers sur le manifeste, le service de DGM parle de 60 passagers et plus 100 passagers selon un rescapé.
Le gouvernement provincial hausse le ton contre le relâchement dans les efforts concertés de lutte contre la pandémie virale très mortelle, à savoir le coronavirus, et promet une action judiciaire contre ce comportement “malveillant”.
Ildephonse WILONDJA/Nzadinews.net
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