Les jeunes boyomais exigent le départ de Wale Lufungula actuel gouverneur de la Tshopo.
Bien avant toute chose, Francy Bangala BOYOMA un des organisateurs de ladite marche a voulu différencier l’objet et le contexte de la marche du FCC et la leur.
La marche du FCC organisée le samedi 25 juillet 2020 à Kisangani avait pour thème soutenir les institutions de la République.
Quant à la marche pacifique du mardi 28 juillet 2020 à Kisangani, se fondant sur la constitution du 18 février 2006, son organisation est placée sous le régime d’information.
“Cette marche à tout son sens du moment où l’autorité provinciale en est saisie.J’encourage la jeunesse boyomaise à faire une marche pacifique, sans désordre tout en respectant l’itinéraire, car c’est une expression democratique.” indique Francy BANGALA.
Ce dernier désapprouve la traque, les intimidations , les arrestations arbitraires ce jour à Kisangani contre les jeunes boyomais qui s’exprimeront en toute démocratie.
La jeunesse boyomaise estime que l’État de droit doit-être une réalité à Kisangani et non un rêve.
Pour elle, Wale LUFUNGULA actuel gouverneur de la Tshopo a le devoir de prendre en considération la revendication des filles et fils de la TSHOPO qui exigent sa démission ; respecter scrupuleusement l’État de droit dans toutes ses facettes ; et se dépasser pour préserver l’unité du patrimoine provincial qu’est la TSHOPO.
“Les hommes passent mais la province de la Tshopo demeurera à jamais.” conclut-il.
Eltshi Bwanga/nzadinews.net
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