Seul contre tous, telle est la situation dans laquelle se retrouve le HC Evabuka Dames de Lubumbashi en cette 36ème édition de la Coupe du Congo de handballrose jouant au terrain Annexe du Stade Tata Raphaël de la commune Kalamu.
La formation lushoise, après son voyage raté pour les interclubs africains, s’est retrouvée bloquée à Kinshasa.
La coïncidence temporelle lui faisant faveur, cela est arrivé jusqu’à la date de la Coupe du Congo de handball que d’aucun qualifie de championnat provincial de Kinshasa bis.
En effet, sur la dizaine de clubs participant à ce tournoi toutes les deux versions confondues, tous sont de la capitale excepté Evabuka.
Mené par Kaitele Kamakanga dit Mufumu, ancien président de HC Yucotra de nos jours dans les oubliettes, sous le coaching d’Achille Muya, ancien arbitre international de handball congolais, les filles de la Ruashi plus déterminées que décomplexées, sans aucun appui financier ni de la province du Haut-Katanga moins encore des autorités de la Fehand, ne cessent d’impressionner dans cette messe nationale de handball.
En 4 sorties dans cette compétition, Evabuka a aligné autant de victoires, lui ayant valu une place en finale.
Une prestation inattendue qui trouve sa raison dans le défi lancé au monde politicosportif tel le confie Mary-Jo capitaine du club lushois à nzadinews.net.
“Abandonnées à notre propre sort sans appui sommes-nous. Au lieu de nous décourager, j’ai motivé mes coéquipières à prendre notre revanche envers tous ceux-là qui nous ignorent par notre exploit en cette Coupe du Congo de handball. Nous sommes en finale, notre prière est que Dieu nous aide à soulever la coupe…” lâche la capitaine larmes aux yeux.
Parcours de HC Evabuka.
Dimanche 3 Novembre 2019
(D) Palazola vs Evabuka 10-50
Mercredi 5 Novembre 2019
(D) Police vs Evabuka 16-34 (7-20)
Jeudi 7 Novembre 2019
(D) DCMP vs Evabuka 24-28
Demi-finales Samedi 9 Novembre 2019
(D) Evabuka vs Sevenkis 25-21 (14-11)
Evabuka joue Héritage en finale ce lundi 11 Novembre 2019, un remake de la finale de la 35ème édition, en 2018 toujours à Kinshasa loin des siens.
Batra Fanfan Bitangilay
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